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Soixante dix millions d’amnésiques ?

Il y aurait, d’après Joseph Kabila, soixante-dix millions  des Congolais qui, faute de mémoire, sont restés Zaïrois. Ceux-là ont simplement oublié  qu’il y a eu le père du premier cité pour leur redonner du Congolais, un peu plus de trente ans après que Joseph Mobutu le leur avait dénié, donnant à chacun post-nom et nationalité différente.

L’amnésie collective des Congolais, s’il en est une, réside ailleurs. C’est d’avoir oublié que Le Zaïre, à ses origines, avait été de loin meilleur que le Congo des Kabila, toutes époques confondues.

Sur le plan social, la pauvreté n’avait pas été cherchée si loin. Sans besoin d’avoir chacun sa parcelle, les locataires les plus invétérés n’avaient aucun problème d’insolvabilité.

Sur le plan économique, le zaïre-monnaie se consommait jusqu’aux multiples, ces makuta. Il était impensable de trouver des  Croupions et autres déchets bouchers dans les ménages congolais alors que le poulet de N’sele coûtait déjà moins cher qu’une botte de mpondu.

Du point de vue culturel, le Congolais de l’époque se cultivait par la lecture parce que capable de s’acheter au moins un titre de journal au quotidien.

S’instruire était moins onéreux voire gratuit. Ecole primaire gratuite. Bourse d’études pour études supérieures et universitaires.

C’est quoi donc, cette histoire de changer le Zaïrois en Congolais ? Mentalement, peut-être et là aussi, et de toutes les façons il n’y a pas de honte à avoir été Zaïrois. Au contraire ! Il y aurait, d’après Joseph Kabila, soixante-dix millions  des Congolais qui, faute de mémoire, sont restés Zaïrois. Ceux-là ont simplement oublié  qu’il y a eu le père du premier cité pour leur redonner du Congolais, un peu plus de trente ans après que Joseph Mobutu le leur avait dénié, donnant à chacun post-nom et nationalité différente.

L’amnésie collective des Congolais, s’il en est une, réside ailleurs. C’est d’avoir oublié que Le Zaïre, à ses origines, avait été de loin meilleur que le Congo des Kabila, toutes époques confondues.

Sur le plan social, la pauvreté n’avait pas été cherchée si loin. Sans besoin d’avoir chacun sa parcelle, les locataires les plus invétérés n’avaient aucun problème d’insolvabilité.

Sur le plan économique, le zaïre-monnaie se consommait jusqu’aux multiples, ces makuta. Il était impensable de trouver des  Croupions et autres déchets bouchers dans les ménages congolais alors que le poulet de N’sele coûtait déjà moins cher qu’une botte de mpondu.

Du point de vue culturel, le Congolais de l’époque se cultivait par la lecture parce que capable de s’acheter au moins un titre de journal au quotidien.

S’instruire était moins onéreux voire gratuit. Ecole primaire gratuite. Bourse d’études pour études supérieures et universitaires.

C’est quoi donc, cette histoire de changer le Zaïrois en Congolais ? Mentalement, peut-être et là aussi, et de toutes les façons il n’y a pas de honte à avoir été Zaïrois. Au contraire !   

Source : www.lappelafricain.com 
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