Sous le Haut Patronage du Président de la République, son SEM Le Président de la République, Joseph Kabila Kabange,  la 2^ème Conférence nationale sur le VIH/sida  et les IST s’est ouverte  ce 24 Juin  2013 à Lubumbashi. La  Cérémonie d’ouverture a été présidée par son SEM le Ministre de la Santé, le Dr Félix Kabange et le Représentant  du Gouverneur de la Province de Katanga et le Directeur Régional Adjoint de l’ONUSIDA, le Dr Zekeng Léo.

Le Secrétaire Exécutif National du PNMLS, le Prof Lievin Kapend, dans son mot d’ouverture a rappelé l’historique de la 1è Conférence Nationale  Sida de 2005  et  le processus qui nous à cette seconde édition et a remercié les autorités nationales, en particulier son SEM Le Président de la République, le Premier Ministre,  le Ministre de la Santé et aussi le Gouverneur de la Province du Katanga pour le soutien à la réussite de cet évènement important. Il a par ailleurs, remercie tous les partenaires, le système des Nations Unies avec le leadership de l’ONUSIDA, le PEPFAR, CDC et le Fonds Mondial sans oublié tous les autres partenaires.

Prenant la parole lors de la cérémonie d’ouverture, le Directeur Régional Adjoint,  Dr Zekeng Léo, a fait le point sur l’épidémie du sida au niveau mondial et dans la sous-région, il a en outre au regard des données actuelles affirmé que la fin du VIH est possible,  si on prend en compte les éléments suivants :

- bâtir sur l’évidence et sur la science

- traduire la science en termes de programmes,

- la disponibilité des ressources humaines et financières pour la pérennisation des efforts de la riposte au VIH.

- la volonté politique qui met en place des mécanismes de gouvernance,

- le partenariat. Tous cela accompagnés par un leadership et une appropriation nationale.

Dans le contexte de la RDC,  il a en outre souligné l’importance de la prise en compte de la question des Violences Sexuelles dans la lutte contre le VIH.

Dans son mot de l’ouverture, le Ministre de la santé est revenu sur le consensus obtenu sur les estimations épidémiologique pour la RDC avec une prévalence de 1,1% en attendant  les résultats de l’EDS 2014.  Il a en outre insisté sur les innovations en matière de dépistage et de traitement pour passer à l’échelle. Il a également souligné le rôle des médias pour accompagner la riposte nationale. Selon lui, la 2è conférence nationale sur le Sida et les IST, servira de passerelle pour une génération sans Sida en RDC.

Le Représentant du Gouverneur de la Province du Katanga, hôte de la conférence, a lu le message du Gouverneur qui était empêché et en a profité pour annoncer aux participants que la province du Katanga a une ligne spécifique réservée au VIH-sida dans son budget depuis l’année 2013.

Plus de 300 participants à la conférence  venant de différents secteurs du pays ; des Institutions publiques de l’Etat,  du Système des Nations Unies, de la Société Civile, des Universités, des confessions religieuses, des centres de recherche, des entreprises publiques et privées, ainsi que des organisations internationales  tel que le PEPFAR, le Fonds Mondial, le CDC ainsi que les acteurs indépendants œuvrant en RDC ou à l’étranger.

Durant ces 3 jours les participants vont, en plus  de l’actualisation et de la mise à niveau de connaissance en matière de la lutte contre le VIH/sida et les IST en RDC, la conférence aura comme résultats :

1. L’identification des stratégies novatrices susceptibles d’influencer positivement la riposte en matière de lutte contre le VIH et le sida ainsi que la marche vers l’initiative « génération sans sida » en RDC;
2. La capitalisation des meilleures pratiques dans pays et/ou d’ailleurs comme facteurs de contribution au passage à l’échelle de l’accès universel à la prévention, aux soins, traitement et soutien en matière de lutte contre le VIH et le sida en RDC;
3. Faire l’évaluation des efforts sur la dynamique de l’élimination de la transmission mère-enfant d’ici 2017;
4. Prendre de résolutions pertinentes en faveur d’un financement durable de la lutte fondé sur la participation interne ainsi que du passage à l’échelle de l’accès universel.