C'est la fin d'un faux suspense savamment entretenu. Nicolas Sarkozy a officialisé son retour sur la scène politique, en annonçant sa candidature à la présidence de l'UMP, vendredi 19 septembre, dans un message publié sur sa page Facebook."Je suis candidat à la présidence de ma famille politique", écrit l'ancien chef de l'Etat.

Récemment rallié par de nombreux poids lourds du parti comme Laurent Wauquiez, Nathalie Kosciusko-Morizet et Jean-François Copé, il brigue la tête de l'UMP au Congrès organisé le 29 novembre. Objectif : préparer au mieux la primaire de 2016, qui doit désigner le candidat de l'UMP à la présidentielle 2017. Face à lui, le député Hervé Mariton, qui affirme ne pas vouloir concourir en 2017. Et dans les starting-blocks pour l'investiture : Bruno Le Maire, François Fillon et Xavier Bertrand. 

Transformer l'UMP "de fond en comble"

"C’est au terme d’une réflexion approfondie que j’ai décidé de proposer aux Français un nouveau choix politique", écrit l'ancien président de la République. Sans citer le nom de l'UMP, il indique vouloir refonder le parti. "Je proposerai de [le]transformer de fond en comble, de façon à créer, dans un délai de trois mois, les conditions d’un nouveau et vaste rassemblement qui s’adressera à tous les Français, sans aucun esprit partisan, dépassant les clivages traditionnels qui ne correspondent plus aujourd’hui à la moindre réalité", poursuit-il.

"Ce vaste rassemblement se dotera d’un nouveau projet, d’un nouveau mode de fonctionnement adapté au siècle qui est le nôtre et d’une nouvelle équipe qui portera l’ambition d’un renouveau si nécessaire à notre vie politique", écrit Nicolas Sarkozy, promettant de "bâtir la formation politique du XXIème siècle."