Tout est bien qui finit bien.

Les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont solennellement clos le XIVe Sommet de la Francophonie, tenu à Kinshasa du 12 au I4 octobre 2012.

Monsieur Joseph KABILA, Président de la République Démocratique du Congo et Hôte de ce XIVe Sommet, Monsieur Macky SALL, Président du Sénégal et hôte du prochain Sommet, Madame Benguigui, Ministre française de la Francophonie représentante du Président François Hollande dont le pays abrite le siège de l’OIF et Monsieur Abdou Diouf, Secrétaire Général de la Francophonie ont rencontré la presse.

Pour le Président KABILA, la déclaration de Kinshasa ainsi que les cinq résolutions ont fait l’objet d’un consensus de tous les chefs d’Etat et de Gouvernement présents. Il souhaite voir l’implication de tous les pays membres dans la matérialisation de ces résolutions.

Choisi pour organiser le prochain Sommet, le Président sénégalais, Monsieur Macky SALL n’a pas caché sa profonde satisfaction concernant l’organisation du Sommet de Kinshasa, non seulement en termes logistiques mais aussi en terme de contenu.

Tout en approuvant son homologue le Président KABILA, il se dit heureux du consensus qui a prévalu, en ce y compris le choix de son pays pour l’organisation du prochain Sommet. Il ne manquera pas de solliciter la contribution du Président KABILA pour l’expertise développée dans la préparation du présent Sommet. Il a émis le vœu de voir la paix consolidée au Mali et en République démocratique du Congo. Il a également rendu hommage à Léopold Sedar Senghor, l’un des pionniers de la francophonie et à Abdou Diouf pour son engagement à l’épanouissement de la Francophonie.

Quant à Madame Benguigui, elle n’a pas hésité à remercier le peuple congolais pour la chaleur de son accueil. Pour elle, ce Sommet est un grand succès. Elle souhaite bon courage au Sénégal pour la préparation du prochain sommet et lui promet tout le soutien de la France.

Le Secrétaire Général Diouf a relevé deux points importants : la politique intégrée du français car l’espace francophone a tout intérêt à s’étendre d’avantage. « Si nous perdons ce précieux outil, il n’y aura plus rien qui nous unira » ; ensuite, l’adoption d’une stratégie numérique du français à l’horizon 2020.

Notons par ailleurs que l’OIF s’agrandit en accueillant deux nouveaux membres : le QATAR comme membre associé et l’URUGUAY en tant que membre observateur. L’ARMENIE, elle, devient membre de plein droit.