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Goma: accalmie après l’attaque de l’aéroport

La nuit de mardi à mercredi 3 juin a été calme à Goma, au lendemain d’une attaque armée dans cette ville du Nord-Kivu. Les patrouilles nocturnes ont été renforcées mais beaucoup de questions restent sans réponses sur l’identité et le mobile de l’attaque qui a visé l’aéroport. Des acteurs politiques et sociaux disent ne pas comprendre comment «une ville surmilitarisée comme Goma», ait pu être confrontée à un tel problème.

D’abord, les habitants du quartier Office, proches des installations de l’aéroport de Goma, disent ne pas comprendre comment ce site peut être la cible d’attaque d’hommes armés alors qu’il est hautement surveillé par les services de sécurité.

Pour la société civile du Nord-Kivu, il s’agit d’un signal fort qui montre que les services de sécurité ont failli à leur mission.

Jean Paul Lumbu-Lumbu, vice-président national du Parti libéral pour le développement (PLD), parti de l’opposition, propose que, les députés ainsi que les sénateurs interpellent le ministre de l’Intérieur ainsi que celui de la Défense, au sujet de la sécurisation de la capitale provinciale du Nord-Kivu et de l’Est en général : « Il n’existe pas au sein du gouvernement congolais une politique d’anticipation ou une politique préventive contre l’insécurité dans la province du Nord-Kivu. Nous pensons premièrement que les députés nationaux et les sénateurs doivent s’assumer, en interpellant encore une fois le ministre de la Défense [et celui] de l’Intérieur. Nous pensons vraiment que la province du Nord-Kivu est vraiment en danger.»

Le député Nkuba Kahombo de la majorité présidentielle estime pour sa part que la sécurité ne concerne pas que le Gouvernement. Elle est l’affaire de tous.

Des hommes armés non autrement identifiés ont attaqué très tôt mardi 2 juin matin l’aéroport de Goma. L’attaque a été repoussée par les FARDC, a indiqué le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku. Selon lui, un assaillant a été tué et trois autres blessés. Un soldat des FARDC a également péri dans ces accrochages.

Source : www.lappelafricain.com 
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