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La SNCC a réceptionné 18 locomotives neuves pour se relancer

Commandés depuis décembre 2013, ces engins font partie d’un ensemble d’investissements consentis par le Gouvernement, avec l’appui de la Banque Mondiale, pour la stabilisation puis la relance des activités de la SNCC, dans le cadre de la réforme des entreprises publiques confiée au pilotage technique du COPIREP. 

Les stratégies montées par le COPIREP ont abouti à la mise sur pied d’un projet sectoriel dédié aux transports (PTM) au travers duquel des financements ont pu être collectés pour inverser la courbe.

Parmi les investissements déjà réalisés, il faut citer le montage d’une usine de fabrication des traverses en béton bi-bloc, l’achat des rails et traverses métalliques pour la réhabilitation de la voie, l’allègement des coûts d’exploitation par la fourniture des hydrocarbures et des lubrifiants. Subsidiairement à ces investissements le PTM a également financé le plan social qui consistait à mettre à la retraite des agents ayant atteint l’âge. 

Ces locomotives neuves, présentées ce jour, sont équipées des moteurs de marque Caterpillar répondant aux normes et standards internationaux en matière de capacités et de fiabilité. Elles sont destinées à assurer le transport ferroviaire des marchandises et des voyageurs sur le réseau ferroviaire de la RDC avec possibilité de circuler sur tous les autres réseaux interconnectés notamment ceux de la Zambie, de l’Angola, du Zimbabwe, de la Tanzanie et de la République sud-africaine.

C’est le groupement chinois China Shandong International Economic & Technical Cooperation group Ltd (CSI)/CNR Beijing 7th Railway Transportation Equipment Co., Ltd (CNR-BRE) qui avait remporté l’adjudication lancée par la Cellule d’Exécution du Projet de Transport Multimodal (CEPTM) par son Unité de Projet basée à Lubumbashi (UPL) pour une valeur d’USD 32 millions sur financement de la Banque mondiale.

Le groupement des fabricants chinois s'est engagé à fournir un lot important de sous-ensembles (bogies, trains de roue…) de pièces de rechanges et outillages spécifiques pour une durée de deux ans ainsi qu’une assistance technique qui consiste à la mise en service du matériel sur le réseau ferroviaire de la RDC pendant douze mois, à la formation du personnel pour la conduite, la maintenance et la révision du matériel.

Véritable épine dorsale de la RDC, la Société nationale des chemins de fer du Congo qui reliait sept des onze provinces dans l’ancienne configuration territoriale, traverse une période de difficultés consécutive à une absence d’investissements de plusieurs années et des problèmes de trésorerie qui l’ont mise au bord de la faillite. 

Source : www.lappelafricain.com 
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